Patinoire du Trèfle Blanc

La nouvelle patinoire s’adosse aux rues adjacentes pour définir spatialement l’espace libre du parvis qui accueille l’arrivée des usagers provenant du pôle de transports publics de Lancy-Bachet. Ce parvis triangulaire est envisagé comme un espace multifonctionnel vivant et animé qui intègre aussi le réseau de mobilité douce avec des aménagements visant à sécuriser l’axe du tram. La proportion de pleine terre et le taux de perméabilité élevé permettent à la majeure partie de cette place d’être arborée avec des sujets de première grandeur d’espèce indigène, contribuant ainsi à définir des îlots de fraîcheur à l’échelle du quartier.
La forme emblématique du triangle de tête constitue une image attractive qui assigne à la séquence un statut d’entrée de ville. La passerelle de mobilité douce piétons-vélos liant le secteur de Trèfle-Blanc au secteur Chapelle-Palettes se positionne dans l’interstice entre les deux masses bâties triangulaires, plaçant ainsi la mobilité douce dans une position prépondérante sur le site. Cette passerelle est conçue comme un trait d’union liant les deux secteurs par un geste architectural simple et visible de loin, rendant le parcours inter-quartier facile et attractif.
La patinoire est implantée parallèlement au chemin de Trèfle-Blanc de manière à ce que les flux principaux arrivent face au grand côté de la glace. En coupe, le niveau de la glace de la patinoire principale établi au deuxième sous-sol assure un accès plus aisé et plus facile au public depuis le rez-de-chaussée avec une situation en balcon surplombant la glace. La disposition des gradins en arène symétrique, complétée par la structure de la toiture construite par un dôme en bois, façonne un espace régulier et symétrique propice à mettre en scène le spectacle du sport et la ferveur des supporters, tout en favorisant une vision optimale sur la glace depuis les tribunes.
La structure porteuse met en avant l’idée d’économie de matière. La couverture de l’arène est réalisée par une structure constituée d’un dôme en bois franchissant la grande portée avec une très faible hauteur statique. La structure principale en cadres de béton avec des piliers obliques qui reprennent les efforts horizontaux est un dispositif efficace qui entrave peu le programme. La structure secondaire, elle, de portée plus réduite est réalisée en bois. La façade, constituée de trois anneaux opaques abritant des parties techniques, recouvertes de cellules photovoltaïques, décompose la façade pour ouvrir le bâtiment sur le quartier et affirmer l’échelle de l’équipement sportif.




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Extension du Centre de Lullier
