Logements Les Sapins

L’avenue Louis-Casaï est l’axe historique qui lie le centre de Genève à la première étape de l’aéroport qui est l’aérogare de Cointrin, ce qui explique la largeur importante de cette pénétrante urbaine et son aspect monumental. Les trois lots à bâtir bordent cette avenue et doivent contribuer à réaliser un grand îlot ouvert dont le front définit l’espace de la voirie. Les droits à bâtir des 3 maîtres d’ouvrage sont chacun réalisés dans un immeuble distinct mais forment ensemble une entité singulière. Inscrites dans la pente, les 3 nouvelles allées ont toutefois un gabarit unifié et produisent ainsi une silhouette unitaire dont la longueur est identique à l’étape déjà construite. Cette stratégie vise à former un ensemble cohérent à l’échelle de l’îlot qui mesure 140 m de long.
Le dessin des façades sur rue répond au caractère de l’avenue et permet un jeu intéressant avec les parcelles voisines conçues selon des registres architecturaux très différents. Les lignes horizontales et verticales constituent une grille spatiale faisant écho au bâtiment de François Maurice en vis-à-vis. Le garde-corps vitré offre une protection acoustique efficace tout en assurant un dégagement visuel maximal. Les doubles lignes verticales garantissent un positionnement des séparations de balcon dans toutes les configurations du plan. Côté cour, la façade intègre un aspect plus domestique correspondant à l’atmosphère paysagère du cœur d’îlot.
Toutes les entrées sont situées sur rue et donnent accès à un hall d’entrée généreux et une cage d’escalier très compacte. Aux étages, la logique de plan abrite des logements dont les espaces de jour sont traversants, ceci afin de répondre aux conditions du site, soit à l’orientation solaire et aux vues sur le paysage de la cour. Cette typologie implique une distinction claire entre les espaces de jour et les espaces de nuit. Le plan des logements traduit aussi des problématiques sociales contemporaines : une place permanente peut être aménagée pour le télétravail dans le prolongement du séjour et des dégagements extérieurs généreux, dont la pertinence et la nécessité a notamment été démontrée durant la récente pandémie de Covid-19.




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Le Verger de Bonvent
